Porter la communion suppose un minimum de déroulement rituel, de prière commune, de prière liturgique, de temps pour chaque chose et pour chaque geste, de signes préparés (quand cela est possible), napperons, lumière, fleurs, etc.
Le fait de porter la communion et de la recevoir s’inscrit dans un geste de relation de personne à personne.
Il est donc exclu de se contenter de « déposer l’eucharistie » – en passant – laissant ainsi à la personne malade le soin de la « prendre » quand elle le pourra ou quand elle le voudra, et donc de « se servir » à son gré, comme dans un self-service ! On reçoit la communion, le don de Dieu qui est toujours à accueillir.
La personne qui assure ce service fraternel saura s’y préparer avec foi afin d’être en communion avec les personnes elles-mêmes. Disponibilité intérieure et méditation des Ecritures permettent d’être à l’écoute d’autrui et de Dieu.
Nous sommes des êtres humains avec une histoire personnelle, avec des limites, avec une spiritualité propre. L’essentiel de la communication passe par le non-verbal.
Nos attitudes parlent, notre corps parle. Toute cette consistance humaine, spirituelle, influe sur notre manière d’être en présence de l’autre et d’entrer en prière…
Les revues comme « Prions en Eglise », « Magnificat »… peuvent aider à cette préparation personnelle par une lecture priante de la Parole de Dieu.
Si vous êtes disposés à rendre ce service, vous pouvez contacter le Père Samuel à travers le secrétariat paroissial.